De tous les
palmiers, le kentia est probablement le plus répandu en tant que
plante d'intérieur. C'est le palmier des jardin d'hiver des palaces,
des grands transatlantiques d'autrefois et de l'ère victorienne. Ils
sont résistants, et leurs longues feuilles gracieusement arquées à
leur sortie du milieu de la plante leur confèrent une élégance toute
particulière. On cultive plusieurs plantes dans un seul pot de façon à
obtenir un palmier buissonnant et touffu à tous les niveaux.
Ils n'ont
qu'un seul habitat indigène, les îles Lord Howe, dans le Pacifique,
d'où leur autre nom de genre Howea.
Il en
existe deux espèces cultivées, K. forsteriana, de loin la plus
répandue, l'autre étant K. belmoreana. Cette dernière n'est pas
aussi robuste, elle est de plus grande taille et préfère des
températures plus élevées. Ses feuilles sont plus étroites. La
croissance des deux espèces est lente, d'où un prix élevé.
On peut les
acquérir, c'est le moyen le moins coûteux, sous forme de plantes
isolées d'une hauteur de 30 cm à plus de 100 cm. Plusieurs plantes
empotées ensemble, même de petite taille, coûtent fort cher, et le
prix d'un important groupe de 2,50 m de haut est généralement très
élevé.
Choisir les
kentias selon la beauté de leur forme; Ils doivent avoir des pousses
nouvelles sans que ni les anciennes palmes, ni les extrémités des
folioles soient brunies. Se méfier des palmiers à l'apparence jaunâtre
et au feuillage maigre, il s'agit là du palmier jaune, Areca
lutescens, qui coûte moitié moins cher et dont l'apparence est
semblable lorsqu'il est jeune. Bien que gracieux et croissant vite, il
finit en vieillissant par différer grandement des kentias. |